DreamLand RPG
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 Maman les p'tits caleçons...

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Griffith
Geriko
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Geriko
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MessageSujet: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeDim 14 Déc - 19:23

•°• Nuit 1. •°•


« Qu'est-ce que je peux bien faire ici..? »


Voici les premières paroles qui parvinrent aux lèvres du dragon lorsqu'il ouvrit enfin les yeux, au coeur de Dreamland. La première chose qu'il eut à remarquer fût indéniablement tout le grotesque du décor de l'endroit où il venait de reprendre connaissance après s'être endormi... Endormi comment, d'ailleurs? Il n'en avait pas le moindre souvenir. Seul un vaste trou noir subsistait de sa fin de journée et de la manière dont il avait bien pû tomber dans les bras de Morphée. Cependant, il fallait bien avouer qu'il y avait quelque chose de relativement cocasse à remarquer, à savoir sa tenue. Sachant que logiquement, un Voyageur lambda parvenant à Dreamland conserve les habits qu'il portait dans sa journée, comment trouver une raison au fait qu'il soit actuellement uniquement vêtu d'un boxer noir et d'une cravate bleu marine lui ceignant le cou? Une grande incompréhension s'empara de son esprit déjà quelque peu hagard, tandis que ses pieds avançaient aléatoirement dans cet environnement novateur. En effet, il n'était jamais venu ici auparavant; l'originalité absurde des lieux l'auraient très certainement marqué si c'avait été le cas. L'entiereté de la scène autour de lui était totalement imprégnée d'extravagance et d'excentricité. La moindre parcelle de cette curieuse cité qui hébergeait désormais un Geriko en caleçon débordait d'une loufoquerie flagrante. Il ne pouvait qu'être totalement interloqué par sa présence en ces lieux, ainsi que par la manière dont il avait bien pû se retrouver habillé de la sorte. Se grattant la nuque d'un air perplexe, il n'eut que le temps de se baisser pour esquiver un jet haute pression de crème chantilly, visiblement destiné à l'origine à lui arriver en pleine face avec une précision discutable, néanmoins largement compensée par la portée de cet assaut alimentaire soudain. Cherchant du regard son agresseur, il n'eut que le temps de discerner ce qui ressemblait vaguement à un chien au corps minuscule comme un caniche, mais à la tête énorme au point de valoir deux fois la hauteur du jeune Venezuelien.

Arquant un sourcil face à l'incongruité de cette apparition, qui en sus de ses proportions surprenantes arborait une couleur rose fluo rehaussée de vert pomme, il ne pût que discerner entre les crocs apparemment constitués d'or de la bête un panneau couvert d'ampoules colorées. Clignotant, celles-ci annonçaient en fanfare "Bienvenue à Délirium City". Rendu dubitatif par une telle pancarte, il mit sa vigilance de côté un court instant. Instant visiblement trop long, puisqu'il suffit à l'étrange animal se tenant devant lui, un dangereux tuyau d'arrosage à la main, pour déclencher sournoisement un ressort placé derrière l'écriteau afin de le lui envoyer en plein visage dans un bruit de carton brisé évocateur. À peine avait-il été sonné par cette première vague qu'une déferlante de chantilly apparemment empreinte de la fragrance du poireau vint s'en prendre à lui à son tour, la violence du jet l'envoyant bouler dans une venelle tandis que l'énigmatique bestiole semblait jubiler de sa réussite, menant une carioca endiablée tandis que de sa gorgé s'élevait "Try to keep and staying alive", comme si un quelconque dispositif musical reposait dans ses entrailles. Propulsé sans préavis, le jeune homme se redressa péniblement après cette attaque pour le moins irrationnelle, massant sa nuque énergiquement avant de passer la main dans sa tignasse bleutée pour en ôter la substance comestible qui y restait, reprenant peu à peu ses esprits. Qu'est-ce que c'était que cette ville de fous? Sortant de l'obscurité de la ruelle que son détracteur l'avait aidé à traverser avec la plus grande courtoisie, il remarqua alors à ce nouveau détour de ce lieu inepte la présence d'un individu dans une tenue aussi légère que la sienne, semblant aussi quelque peu plus... Normal?

« Qui êtes-vous? » fit-il avec méfiance. Dans pareil endroit, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber...
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Griffith
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Griffith


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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeDim 14 Déc - 21:03

.:°Nuit 1°:.


    C'est suite à une soirée bien arrosée que Griffith ouvrit les yeux au Dreamland. Une ambiance des plus loufoques, des créatures des rêves plus étranges les unes que les autres, des duels de crachat de noyaux d'olives. Pas de doutes possibles, notre étudient avait bel et bien débarqué à Délirium City. Ce n'était pas sa première fois ainsi, et cela l'amusait assez, à chaque fois, une rencontre ici était assez amusante, il en gardait toujours de bon souvenirs. Souriant, riant presque même, le jeune de 20ans admirait sa tenue qui allait bien avec le nom du lieu. Un simple string rose avec un petit cœur dessus, et autour du cou, une cravate noire, brodées de motifs de Donald Duck.

    "Hin hin hin...Elle était trop méchante cette soirée..."

    Eclatant de rire, Griffith se tourna pour apercevoir un troupeau de gremlins à ses pieds, gambadants tout autour de lui. L'un s'approcha un peu plus, tendant sa main au XIII. Dans son dos se trouvait une énorme épée. Souriant, Griffith lui serra la main, la tenant quelques instants. Après l'avoir lâchée, l'espèce de gnome se saisit de son épée, hurlant à la mort en tant que cri de guerre, ralliant tous ses copains. Bondissant vers Griffith qui semblait immobile, le gremlins fut frappé en plein visage par un morceau de bâtiment en train de se déplacer, le propulsant au sol, ne manquant pas de frapper lourdement tous ses amis avec sa lame. Se tournant, Griffith s'avança vers quelqu'un se trouvant un peu plus loin. Un voyageur sans nul doute.

    « Qui êtes-vous? »

    "Ça te regarde l'avorton? T'as juste besoin de savoir que j'apporte le malheur...Et si Mister Calbute à quelque chose à redire à cela, je lui propose de régler ça comme des hommes..."

    Si il avait eut des poches, Griffith aurait sans nul doute plongé ses mains dedans, mais il n'en avait pas, et devait faire sans par conséquent. Cette rencontre, était partie pour se terminer dans un affrontement, mais tout allait dépendre de la réponse de l'homme en caleçon...
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeDim 14 Déc - 21:51

Tandis qu'il interpellait de la sorte l'énergumène en string qu'il venait de repérer, il se souvint peu à peu des bribes de la fin de soirée ayant précédé sa venue ici. Il se souvint notamment du fait que lui-même et ses camarades de classe avaient été fêter copieusement la découverte d'un authentique fragment fossilisé lors d'un cours pratique, et qu'ils avaient décidé de célébrer cela en grandes pompes. Malheureusement, d'une part, c'avait été fait avec alcool à profusion, alors qu'il était loin d'être grand consommateur, et d'autre part, on l'avait capturé et forcé à avaler plusieurs verres de liqueurs en tous genres cul sec pour le décoincer quelque peu. Bilan, il avait fini par s'affaler complètement saoul sur le comptoir, et s'était ensuite retrouvé ici. Songeant à tout cela avec une consternation interne, il ne pût s'empêcher de redouter par avance la gueule de bois qui le saisirait gaiement à son réveil. De fait, il était de rigueur de réussir à dormir aussi longtemps que faire se peut pour y échapper. Or, étant donné que son objectif principal consistait en le fait de tester sa puissance et de l'optimiser de manière à s'aguerrir en matière de combats, monnaie courante à Dreamland pour les Voyageurs, l'invitation que venait de lui faire son interlocuteur du moment ne manqua pas de susciter chez lui un intérêt certain.

Fixant Griffith de son air flegmatique coutumier après sa tirade belliqueuse, il se contenta de faire osciller légèrement son bras gauche, sur ses gardes. Malgré son allure grotesque et totalement risible, la laideur exacerbée de ce quidam devait masquer quelque chose. Il ne fallait pas se fier à son apparence, car pour se permettre ce genre de propos sans connaître les capacités de son vis-à-vis, il était de rigueur d'estimer que ce n'était pas le premier clampin venu qui venait de le provoquer de la sorte. Il ne pouvait guère qu'espérer qu'il soit d'une force considérable; l'affrontement potentiel à venir ne lui en serait que plus profitable. C'était là le plus grand atout de Geriko; peu importe qu'il gagne ou qu'il perde, même si, comme tout un chacun, il préférait bien évidemment triompher. Néanmoins, son principal intérêt résidait dans la mesure et le repoussement des limites de ses aptitudes; il testait sa force et cherchait à s'améliorer, à éprouver toute l'envergure de ses capacités pour atteindre les sommets. Et ce type n'était rien de plus qu'une marche de l'escalier qui allait l'y mener. Oui, une gueule d'escalier, exactement.

« Tu es un peu mal placé pour te moquer de ma tenue... » fit Geriko en détaillant celle de son probable opposant de son ton neutre habituel, sans plus appuyer son arrogance. Comme d'habitude, son mode d'expression restait sobre et dépourvu de fioritures; simple, concis, direct.

Compte tenu du peu qu'il venait de voir de cet étrange lascar, il n'était pas nécéssaire de pousser le bouchon trop loin pour provoquer la mise aux poings. Quel genre de capacités pouvait-il bien cacher sous son apparence anodine et, avouons-le, digne de quolibets? Il était impossible de le savoir avant de l'avoir vu à l'oeuvre. Mais le dragon était confiant; les pouvoirs de l'écaille jadis implantée dans son bras étaient d'une étendue rare, et plus d'un ne pouvaient guère qu'envier le potentiel incommensurable que cela procurait à l'ex-protecteur du Royaume des Deux Déesses. Il avait une connaissance approximative du degré de ses compétences, et savait pertinemment qu'elles lui permettaient de faire face à l'adversité dans un nombre majeur de situations. Restait à voir si celle à venir faisait ou non partie de celles-ci... Fixant le "XIII" en silence, il attendit une réponse quelconque de sa part...
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeDim 14 Déc - 23:51

•°• Nuit 1. •°•


C’était le vide. Le noir. Pourtant, depuis le temps, Juliet savait bien que passer une soirée avec ces types n’était pas bon signe. Surtout qu’elle ne les avait pas vu depuis quoi? Cinq mois? Six peut-être?
Et la première chose qu’ils avaient fait ce soir là, direction le Bar. Le Scorpion, qu’il s’appellait, ce bar. Pas très original.
Sa tête la faisait énormément souffrir. Elle ne voyait plus rien, ah, si. Un point blanc, long, très loin. Il brillait de milles feux. Elle s’approchait, en courant, et plus elle s’approchait, plus elle se sentait légère.. Elle ne ressentait plus aucune douleur à présent. La lumière blanche se rapprochait de plus en plus, éclairant les environs.
C’était une boule disco ! Youpi, elle adorait ça, une discothèque ! C’est le moment de danser !
Elle leva la main, s’apprêtant à danser, quand elle se bloqua. Il n’y avait pas de musique, c’est nul ça. Immobile, elle attendit, le regard de plus en plus sombre.


« MUSIQUE » cria-t-elle enfin.



Toute la sombreur du lieu devînt couleurs, des fumées multicolores emplirent l’espace, tandis que les notes graves commencèrent à résonner dans la salle.


« Wouhou, des fumigènes ! WAAAIII ! »

Elle exécuta quelques pas de danses avant de se retrouver, par un mystère le plus total, debout sur un réverbère d’au moins trois mètres de haut, au coin d’une ruelle.

En bas, il y avait deux hommes qui discutaient, tout naturellement. Elle se pencha et espionna leur conversation, la musique de la discothèque résonnant toujours dans sa tête.
Ils étaient en tenues légères et semblaient ne pas l’avoir remarquée. Se faisant le plus discrète possible, elle écouta ce qui se disait.
Deux hommes en cravates se cherchaient des noises. Mais attention, n’imaginez pas qu’ils étaient bien habillés et parfaitement normaux, non, il ne portaient rien d’autre que des cravates et des sous vêtements. Comme elle ne connaissait pas leurs noms, µ décréta qu’ils s’appêleraient Boxer et String, en rapport avec leurs dessous ridicules.


« Et si Mister Calbute a quelque chose à redire à cela, je lui propose de régler ça comme des hommes... »

µ explosa de rire intérieurement. Elle priait de ne pas se faire remarquer avant d’avoir vu les deux énergumènes se battre, si possible au corps à corps.
‘Boxer’ le fixa, l’air mauvais, mais totalement blasé, et répondit, d’un ton monotone et neutre, sans expression dans la voix :


« Tu es un peu mal placé pour te moquer de ma tenue... »

Se retenant une nouvelle fois de pouffer de rire, la jeune fille leva les yeux au ciel, se demandant quelle heure il était au DreamLand. D’ailleurs, y’avait-il une heure précise ici? Un murmure la tira de ses pensées.

« Bouh! »

Manquant de basculer dans le vide, elle tourna brusquement la tête pour voir qui lui parlait. C’était Y., sa poupée. Elle flottant dans les airs, vêtue de dessous noirs affriolants, de grandes bottes noires vernies, de gants de velours tout aussis sombres, et de son habituel diadème.
µ savait qu’il ne valait mieux pas provoquer cette petite, surtout qu’elle avait, comme à son habitude, une épée plus longue qu’elle même à la main.
Elle lui adressa un sourire gêné, jeta un coup d’œil aux deux hommes, s’assurant qu’ils n’avaient rien vu.


« Déliriumcity.. Franchement, tu me déçois µ ..T’as vu dans quel était tu nous as mises? »

Elle pointa du doigt sa tenue. µ s’observa, elle était vêtue exactement des mêmes vêtements que la poupée. Comment avait-elle fait pour ne pas le remarquer ? Étrange..
µ voulu demander des explications, mais elle n’eut pas le temps. S’approchant doucement d’elle, la poupée posa une main sur son épaule et la poussa. La chute dura quelques instants mais parut une éternitée à la jeune femme. Elle tombait.. Exactement sur les deux hommes.


« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »
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Canicule
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeLun 15 Déc - 1:16

-Première nuit-


"Ouah, bordel de merde."

William se tenait droit comme un I devant le magnifique panneau lumineux et clignotant qui annonçait en plusieurs langues "BIENVENUES A DELIRIUM CITY ! ! !". Le jeune homme était juste en train d'halluciner. Il pensait sérieusement que seul un esprit complètement malade pouvait mettre trois points d'exclamation à la fin d'une phrase. Le panneau le regarda d'un air hautain et se retourna. Bon, ça ne faisait aucun doute, il était bien a délirium city. Il était déjà venu quelque foi. Il était en quelque sorte un habitué du lieu plutôt singulier que constituait cette partie de Dreamland.

Il tenta de se souvenir de la raison qui l'avait fatalement emmené au pays des gens qui s'endorment bourrés. Se creusant les méninges, il parvint à se souvenir, avec un effort de volonté magistral, que c'était la date de son anniversaire. Forcément, quand on travaille dans un bar, on finit forcément cuité un soir ou l'autre. Même dans un bar gothique. Les gens s'imaginaient que parce que des jeunes gens s'habillent en noir et de façon souvent très provocatrice, les gothiques ne savaient pas s'amuser. Grosse erreur. Ils étaient même plutôt portés sur les jeux à boire, la drogue et le sexe.

Tandis qu'il réfléchissait au pourquoi du comment il s'était retrouvé ici, il commença à faire froid. Très froid. Un froid polaire, glacial, un froid qui s'immisce sous votre épiderme, qui vous gèle les os, qui transforme vos orteils en glaçons. C'était un froid comme celui-ci. Agaçant, dérangeant, voire carrément chiant pour celui qui se trouve pris par son étreinte. William leva les yeux et son regard atterrit directement dans celui d'un lutin perché sur un nuage. Il lui balançait de la neige sur le coin de la figure en souriant. William réchauffa l'atmosphère, faisant fondre la neige accumulée autour de ses pieds. Pied qui étaient nus.

Il fit glisser son regard horrifié le long de son corps et se jeta derrière un buisson. La chose lui lança un « Salut, beau gosse ». Canicule n'y prêta pas attention, trop occupé à s'habiller convenablement. Vêtu d'un simple préservatif, une chemise à moitié déchirée et d'un boxer sur la tête, il balança la capote au loin, enfila son boxer et sortit de sa cachette, l'air penaud. Le lutin s'exclamait du haut de son nuage. William lui balança une boule de neige avec une précision dévastatrice et la chose s'enfuit. Bon, maintenant qu'il était fin prêt pour une nuit de plus à Dreamland, il fallait simplement qu'il sache quoi faire. Et ne sachant pas quoi faire loin de gens qu'il connaissait dans ce monde, il se mit à marcher. Difficile de s'endormir en pensant à quelqu'un en particulier quand on n'arrivait plus à se souvenir de sa fin de soirée. Il voyait vaguement un visage et une chevelure noire, mais ...


« Tu es un peu mal placé pour te moquer de ma tenue... »

Canicule s'arrêta dans sa marche. Il se tourna dans la direction approximative du bruit. Une foule d'habitant, tous plus bizarres les uns que les autres, s'étaient réunis en cercles plutôt grand autour de deux garçons cravatés, en sous vêtements. Souriant de ne pas être le seul à avoir terminé sa soirée dans un état semi-comateux et baignant dans l'alcool, Canicule se posta au premier rang du cercle de curieux. Juste à temps pour voir une troisième personne tomber d'un réverbère changeant de couleurs. Il nota simplement que le point d'impact probable de la chute serait les chippendales qui se battaient en dessous. Canicule osa un sourire en attendant la suite des évènements.


Dernière édition par Canicule le Mar 16 Déc - 14:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeLun 15 Déc - 7:22

    Fixant Mister Calbute, Griffith souriait. A cet instant, il ne pensait pas vraiment au combat à venir, mais bel et bien à la soirée qu'il venait de vivre. Super sympa, tout s'était déroulé dans une petite salle pouvant accueillir environ 50 personnes. Et à vrai dire, ils s'étaient retrouvés à environ 200. Bon, ils étaient en partie dans le jardin alentour mais quand même! Griffith avait beau être le major de sa promo à l'université, il en était pas pour autant une pure tête d'ampoule. Complètement déjanté, le XIII de Dreamland était un vrai fan de ce genre de soirées, sachant bien qu'il n'en manquait aucune. Très apprécié des personnes participants à ces soirées, Griffith était aussi un habitué de Délirium City, ce qui témoignait de la fréquence à laquelle le jeune homme s'en mettait plein la pense. Généralement très fier de ses débilités quelconques, Griffith en endossait parfaitement les répercussions les lendemains de soirées bien arrosées comme cette dernière par exemple. Il était capable de s'en mettre plein la tronche juste pour débarquer à Délirium City dans l'unique but de se fendre la poire en voyant sa tenue. Et oui, pour amuser notre petit N°13, il en fallait bien peu. Cela dit, il fut extirpé de cette torpeur passagère par les mots de son vis-à-vis.

    « Tu es un peu mal placé pour te moquer de ma tenue... »

    "C'est ma cravate qui te plait pas Mister Calbute? Bien, je vois que je suis dans l'obligation de mettre tout le monde d'accord..."

    A cet instant, toute personnes environnante fut comme clouée au sol par une sorte de force mystique, une puissance démesurée, qui s'amplifiait de concert avec le sourire de Griffith. Bien rapidement, les créatures des songes qui s'étaient déplacées pour voir le spectacle du combat se voyaient toutes clouées, allongées, plaquées sur le sol par cette puissance obscure. C'était si...Oppressant...Suivant le mouvement de gravité largement amplifiée, une ombre apparue sur l'aire de combat, une petite ombre, suivie par un cri aiguë féminin. L'instant suivant, une espèce de fille était étalée sur le sol, entre les deux hommes en tenues légères. Quoi que niveau tenue, la jeune fille n'était pas mal non plus. Cette interlude avait fait stopper la terrifiante pression exercée par Griffith. Profitant de l'ouverture, la majeure partie des créatures des songes, se relevant, suant, prirent leurs pieds à leurs cous pour s'éloigner au plus vite, tandis que d'autres, pour diverses raisons avaient préféré rester là. Devant la fille, la main du XIII s'était tendue, comme pour lui proposer une aide pour se relever.

    "Un coup de main? C'est vraiment pas de chance de tomber de là-haut...Cela dit...De n'avoir rien de casser...ça tient carrément du miracle...Laisse moi t'aider à te relever princesse..."

    Habituellement, Griffith n'était pas si aimable. Peut-être que cette fille vêtue de manière assez affriolante lui avait tapé dans l'œil... Peut-être... Toujours affichant son sourire, le XIII leva les yeux vers Geriko l'espace d'un instant.

    "Hey, l'avorton! J'exécute mon devoir de gentleman auprès de cette gente demoiselle, et je suis à toi pour te coller une grosse branlée, donc détale pas et attends ton tour bien sagement, veux-tu?"


Dernière édition par Griffith le Lun 15 Déc - 22:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeLun 15 Déc - 20:58

Une pression pesante... Accablante même. La tresse longeant le visage du Bras du Dragon frémit légèrement lorsqu'elle s'éleva en une volute intangible d'une virulence folle. Une aura affreusement présente s'étendait alentours, faisant pressentir une catastrophe approchant. La violence éprouvante d'une telle présence suffisait à mettre à mal bon nombre des représentants oniriques présents sur les lieux, et même quelques voyageurs alentours, tant son intensité les broyait littéralement. Ainsi, le petit cercle qui s'était formé autour d'eux s'écarta brusquement, tout un chacun cherchant à s'éloigner promptement de cette émanation emplie de maléfice qui déclenchait chez eux un profond malaise, à la manière d'une épée de Damoclès écrasante lévitant au-dessus de leurs têtes. Sans même avoir besoin de s'en enquir, le Dragon savait désormais qu'il avait décroché le gros lot en approchant ce gars-là, au vu de la monstruosité du pouvoir qu'exhalait tout son être. Le jeune homme, quand à lui, ne prit pas la peine de ciller; aussi virulente que soit cette manifestation énergétique, il était amplement capable d'y faire face sans flancher, même s'il devait bien admettre que c'était face à un gros, très gros morceau qu'il se retrouvait présentement. Peut-être même un membre de la fameuse Special League dont il avait entendu parler à plusieurs reprises. N'étant pas encore totalement habitué à circuler en plein Dreamland librement, il n'avait guère eu le temps de s'accoutumer à toutes les notions locales, notamment en ce qui concerne le classement SMB. Il n'avait connaissance que de l'identité de quelques-uns des plus puissants Voyageurs de ces lieux, ainsi que de sa propre position; 88ème de la Major. Guère surprenant, étant donné tout le temps où il était resté terré dans ce royaume aujourd'hui déchu. Que de temps gâché. Néanmoins, cela lui avait permis de rencontrer la personne lui ayant ouvert les yeux, exaltant la tentation combattive qui le rongeait et le poussant à déambuler au travers les contrées du monde des rêves pour éprouver sa puissance et en accroître le summum. Pour cela, se confronter à ce genre de pur monstre était tout indiqué, même si les conséquences pouvaient en être bien douloureuses. Advienne que pourra.

Geriko n'accorda pas la moindre espèce d'importance ou même d'attention à cette gamine tombant du ciel, objet volant non-identifié émettant un cri strident des plus pénibles dans sa chute. Celle-ci s'acheva d'ailleurs avec force violence sur le bitume local en un charmant bruit de choc avec perte et fracas, laissant à loisir de soupçonner qu'il s'agissait d'une descente expresse impromptue de par la position d'atterrissage. Dédaignant totalement cette encombrante nouvelle venue qui ne parvenait qu'à repousser l'échéance du début d'un duel désormais certain de par la réplique consternante de Griffith, il balaya la scène du regard. Autours de lui-même et de son futur adversaire s'étaient replacés un petit cercle de spectateurs, constitué d'une foule compacte de créatures de Dreamland. Néanmoins, dans l'assemblée qui semblait définir une arène, un cercle de combat de rue en l'occurence, son regard sembla repérer quelques Voyageurs montrant par conséquent un certain intérêt pour le duel à suivre. Taciturne, il ne prit même pas la peine de répondre aux provocations puériles de son vis-à-vis, se contentant d'observer chacun de ses gestes lorsqu'il l'aida à se relever. Dès lors qu'il entra en contact avec elle, il perçut tout de fois comme une infime variation dans l'atmosphère, un souffle atypique. Il l'identifia sans mal comme une utilisation quelconque des talents qui avaient fait de cet étrange énergumène un Voyageur. Quelle sorte de pouvoir pouvait-il bien posséder pour qu'il se déclenche de manière tactile par le biais du tissu cutané? Sa méfiance s'accrût d'un cran. Il ne savait pas en quoi ses aptitudes consistaient, mais savait désormais qu'il lui faudrait éviter d'entrer en contact direct avec ce curieux lascar. Patientant sagement comme lui demandait si poliment son interlocuteur, il n'entreprit d'ôter les bandages ceignant son bras gauche que lorsque la jeune fille fût à nouveau sur pieds. Aussitôt se découvrit son membre, recouvert sur toute sa surfaces d'écailles rutilantes. Le Bras du Dragon. Décidément, il devait une fière chandelle au noble animal mystique à qui il avait offert son pouvoir d'origine contre l'une de ses écailles... Une exclamation de stupeur, empreinte également de fascination et de terreur pour certains, secoua les badauds venus observer la source d'agitation. Faisant craquer ostensiblement ses phalanges, il esquissa une mise en position de garde, fixant son adversaire d'un air mauvais. Le dragon sort de sa tanière et brandit ses griffes...

« Je ne sais pas qui tu es, mais je vais te faire ravaler ton arrogance. » siffla-t-il.


Dernière édition par Geriko le Mar 16 Déc - 3:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeLun 15 Déc - 23:39

Un instant plus tard, ce fut le choc, et le silence dans la foule.
Dans sa tête, la musique continuait de résonner.


« Boys are made for pleasure, and girls are made for sin... »


Elle était magistralement tombée sur le sol, se prenant le béton en pleine face.

« Aïe » pensa-t-elle.

C’est vrai que ça fait mal, ce genre d’entrée. Et sans aucune délicatesse, les fesses en l’air. Franchement, quel culot. Elle pivota sur le côté, et regarda autour d’elle, un peu étourdie. Les visages se mélangeaient un peu autour d’elle. La première chose à laquelle elle pensa, c’est à sa vie réelle. Elle avait sans nul doutes dû basculer du lit où elle se trouvait, et c’est sans doute pour cela que la chute avait été rude. En plus, le sol était pas des plus mous! Enfin, i fallait se relever, et trouver un moyen d’d’efface la mémoire de tous les témoins présents. Ah, les ges, c’est vrai, il y en avait un paquet autour d’elle! Oh, ben, tiens, ils partaient tous! Elle avait fait fuir pas mal de gens, mince alors. Il ne restait pratiquement que les deux hommes en sous vêtements, dont l’un était plutôt bel homme. Ah, il y en avait un troisième, là bas, mais lui, avait une chemise.
D’ailleurs, il était pas mal, dans le genre, non plus. Mais, assez maté, il fallait réfléchir à une méthode d’éclipse totale et discrète.
Une main se tendit et lui apparue devant le visage. Mince alors, on l’avait repérée. Non, sans blagues! Mais, bonne nouvelle, c’était le beau gosse en string rose.


"Un coup de main? C'est vraiment pas de chance de tomber de là-haut...Cela dit...De n'avoir rien de casser...ça tient carrément du miracle...Laisse moi t'aider à te relever princesse..."

Habituellement, elle ne faisait pas attention à se genre d’appellation, mais, pour son premier voyage à DéliriumCity, elle resta immobile, bouchée bée. Un homme beau, gentil, aimable, et vêtu uniquement d’un string, pas de doute, elle était bien dans un rêve, et un rêve magnifique.

« Ouh putain, je vais me bourrer la gueule plus souvent, moi » pensa-t-elle, ravie.

L’homme releva la tête et adressa un sourire à Mr Boxer, qui n’avait, lui, pas bougé, et gardait le même air blasé et neutre.


"Hey, l'avorton! J'exécute mon devoir de gentleman auprès de cette gente demoiselle, et je suis à toi pour te coller une grosse branlée, donc détale pas et attends ton tour bien sagement, veux-tu?"

µ prit la main qui s’offrait à elle et fut relevée en moins de deux par cette poigne de fer. Elle balbutia un timide « Merci » et se recula d’un pas, pour mieux voir l’autre, qui ne semblait aucunement atteint par les remarques plutôt désagréables de son futur adversaire. Il défît aussitôt un bandage à son bras, laissant découvrir des écailles absolument immondes. Oui, immonde, c’était cela. La jeune femme n’avait aucune idée du pouvoir de la chose, mais apparement, les autres, oui, car le peu de spectateurs encore présents poussèrent des cris de stupeur. L’expression de son visage changea, enfin, et devînt méchante, ainsi que son regard noir.

« Je ne sais pas qui tu es, mais je vais te faire ravaler ton arrogance.. »

µ préféra se reculer encore, car elle sentait que l’affrontement allait commencer, et elle ne se battait jamais de sa personne.
Elle se retourna un instant, cherchant Y. des yeux, et entendit une voix au dessus de sa tête.


« J’suis là, imbécile.. » souffla la poupée dénudée, aiguisant sereinement sa lame.

« Heu.. Tu reste maniaque dans des situations pareilles, Y. ? »

La poupée leva les yeux au ciel et se plaça devant la jeune femme.

« Non, malheureusement, je fais mon job; te protéger, et te trouvant sur un lieu de combat, TU es en danger donc JE dois pouvoir te protéger et JE ne suis pas à même de le faire si MA lame n’est pas TOTALEMENT tranchante. TU n’as pas d’autres questions? MERCI. »

Elle se passa une main dans les cheveux, maudissant les évenements qui ruineraient sans aucuns doutes sa coiffure et son maquillage parfait.
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Griffith
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeMar 16 Déc - 8:03

    Tel un ange descendu du ciel pour lui venir en aide, Griffith proposait gracieusement son aide à la jeune fille qui venait de s'échouer sur les verges d'un affrontement à venir, annoncé dantesque. Tandis qu'elle se saisit de l'offre offerte si gentiment, la jeune voyageuse ne put que voir le sourire de Griffith s'élargir sur son visage. Certains auraient put prendre ça comme un signe du démon, d'appartenance au malin, d'autres le verrait plutôt telle une radiance divine là pour éclairer les cieux. Quoi qu'il en soit, à l'instant même où la voyageuse attrapa la main tendue devant elle, une partie de sa chance l'avait déjà quitté. La tirant ensuite vers lui pour la relever, toujours tenant fermement cette main, Griffith se servait abondamment dans cette source de chance. L'un de ses pouvoirs s'exprimait là, son plus vicieux qui plus est. Leur poigne dura quelques instants, suffisants à Griffith pour absorber toute la chance d'un être quelconque. Cela dit, il avait préféré ne pas lui prendre toute sa chance, comme pour laisser une carte de survie. Lâchant la main de la fille blonde, Griffith releva son regard vers Geriko, qui venait d'enlever les bandages sur son bras, laissant apparaître aux yeux de tous les marques distinctives de son pouvoir. L'écaille du dragon était en lui. Tant bien même qu'à cette vue, Griffith lâcha la main de µ, cette dernière trébucha quasiment aussitôt, signe de la perte de la quasi totalité de sa "chance". Le XIII pensait cette rencontre avec le Dragon comme autre chose qu'un simple geste du hasard. C'était sa "chance" qui l'avait amené ici. Souriant, sans même prêter guère attention à la fille derrière lui qui venait de se viander par terre, il éclata de rire. Cette fois-ci, plus de toute possible, c'était bien diabolique.

    « Je ne sais pas qui tu es, mais je vais te faire ravaler ton arrogance.. »

    "Hin hin hin...Le bébé dragon...J'ai vraiment trop de chance...Bien...Ravaler mon arrogance...Dans ce cas, je vais te dire une dernière chose avant de te renvoyer dans ton lit...Je suis...Griffith...Griffith Grey..."

    Tendant son bras droit à l'horizontale du sol, Griffith souriait de plus belle, sa terrible aura refaisait surface alors, et cette sensation que Geriko avait ressenti lors du passe main du XIII à la jeune fille était cette fois-ci ressenti de manière exponentielle. L'écrasement général que tous avaient subit plus tôt était cette fois bien plus grand encore, et les plus faibles seraient sans nul doute dans la totale incapacité de lever le petit doigt face à une telle émanation de pouvoir. Tenant fermement son bras droit à l'aide de sa main gauche, fortement serrée au niveau de son biceps, Griffith semblait devoir faire preuve d'une grande concentration pour pouvoir accomplir ce qu'il préparait. Quoi qu'il en soit, si Geriko tentait quelque chose à cet instant, Griffith avait cumulé de la chance totale de deux personnes, arriver à le surpasser désormais serait particulièrement difficile. Alors que son visage se crispait, les veines de tout son avant-bras droit ressortaient sous sa peau et étaient toutes clairement visibles désormais. De la bouche de l'étudiant sortit alors un hurlement bestial. L'instant qui fut le suivant était témoin d'une bien étrange manifestation. En effet, le bras droit de Griffith avait changé d'apparence, ce n'était plus un bras, mais bien une faux. Oui, une immense faux noire. Prenant alors appui sur ses pieds, Griffith bondit à raz du sol en direction de Geriko faisant preuve d'une vitesse inouïe. Brandissant son bras métamorphosé, le XIII entama ce qui ressemblait dangereusement à une attaque d'une extrême violence.

    "Je suis celui qui apporte le malheur!!! Je suis le XIII!!! Retient bien ce nom voyageur, car il appartient à celui qui va te flanquer une dérouillée!"
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeMar 16 Déc - 14:44

Canicule observait. Il répugnait à se l'avouer, mais il s'amusait comme un enfant de huit ans devant un spectacle de marionnette. Au moment ou la jeune fille continuait sa course dans l'air, le temps parut aller plus lentement. Il commençait à s'épaissir, à paraitre lourd et lent... Canicule créa une atmosphère de chaleur tout autour de lui. Ça avait l'air de marcher. Toute la pression avait disparus. C'était quand même particulièrement puissant. Le temps qui vous écrase n'y va pas de main morte.

La jeune femme tombée du ciel termina enfin sa course et se fit aider par le garçon en string, qui continua quand même à railler son, ça ne faisait plus aucun doute, futur adversaire. Futur adversaire qui ne paraissait pas gêné le moins du monde par le subit assaut de la gravité. Il défaisait le bandage autour de son bras pour relever une peau écaillée, verte, semblable à celle d'un crocodile. En plus brillant et, on en doutait pas une seconde, plus puissant. L'expression de son visage changea et l'homme-croco parut enfin un peu énervé.

Canicule se détourna de la scène pour observer la demoiselle tombée du ciel. Il s'apprêtait à la rejoindre pour l'aider quand il vit au-dessus d'elle une sorte de parodie d'elle-même. Mais volante, armée d'une épée qu'elle affutait, avec un air un peu trop farouche pour lui. Il se rapprocha en faisant le tour mais s'abstint de tout contact. Quelqu'un lui toucha la jambe. Une créature de Dreamland lui tendait une cigarette que Canicule refusa poliment. Ils étaient à Délirium City. On ne savait jamais vraiment ce qu'on fumait. Il avait essayé une fois et c'était retrouvé à faire un rêve dans Dreamland. L'expérience fut particulièrement traumatisante pour ses nerfs. La créature haussa les épaules et se retourna vers les futurs combattants.

La pression recommença à monter d'un coup. Canicule était assez intelligent pour comprendre que cette pression était due au jeune homme en string. Ce même jeune homme qui avait tendu un bras devant lui sans que Canicule ne s'en aperçoive. Il avait été trop occupé à se rapprocher de la jeune fille et à refuser poliment des choses pas très saines qui tournaient en Dreamland. La gravité se fit de plus en plus puissante et Canicule ferma les yeux et dû recourir a toute sa concentration pour se constituer un changement d'atmosphère personnel. Il érigea un mur de chaleur a même sa peau pour que la pression interne redescende. Il érigea un mur de chaleur a même sa peau pour que la pression interne redescende. Quiconque le toucherait à cet instant ferait certainement fondre sa main. Il avait lui-même légèrement chaud à travers sa protection atmosphérique. Néanmoins, la sensation était tellement puissante qu'il se sentait quand même écrasé, attiré vers le sol. Rouvrant les yeux, le jeune homme vit que la créature qui lui avait proposé une cigarette était plaquée par terre, prise de panique de ne pas pouvoir se libérer de cette étreinte malfaisante. Canicule s'attrista de ne pouvoir l'aider et se retourna vers les deux combattants. Une faux était apparue à la place du bras du jeune homme en string. Il dit quelque chose en s'élançant vers son adversaire, mais Canicule ne compris pas. La vitesse du jeune homme le laissait abasourdit. Brandissant son bras-faux, il était déjà en position de frapper son adversaire.
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeMar 16 Déc - 21:15

Cet étrange panneau flottait tout seul dans les airs. Je cherchais, en vain, quelques fils invisibles à l'œil que je mets nu devant cette magnifique principauté dont je ne connais guère le nom, qu'en devinant la texture. Cependant, il me fallut me résoudre à une évidence un peu amère. Il n'y avait rien qui pouvait caractériser cette ville, sinon qu'elle était inqualifiable. Je me rapprochai sans cesse de l'espèce d'écran qui de secondes en secondes, s'appropriait une boulimie qui avait le don de m'irriter. Avant de me rendre compte que ce n'était nullement une faute professionnelle, j'eus bien l'audace de croire que je m'éloignais et me rapprochais sans cesse de l'indicateur. Pourtant, je me rendis vite compte que la ville, elle, ne bougeait guère. Je n'avais vu dans aucun manuel qu'il était possible, scientifiquement, qu'une telle chose puisse à sa guise modifier ainsi ses registres techniques. Le coup dur de la réalité, me rappelai que je dormais, et qu'il n'en était rien, de la science et de ses enfants, sur ces terres. Le soleil différait bien de celui de Barcelone, mais après-tout, les rêves étaient porteurs de toutes choses bien plus heureuses que la simple chaleur Espagnole.



¤ Welcome In Délirium City ¤



Une mauvaise blague ? Je pénétrai dans ces rues à la fois sordides et splendides. Tout changeait si vite que je ne pouvais vraiment me repérer dans ce labyrinthe à ciel ouvert. D’une certaine manière, c’était intéressant comme tous ces rêves s’accumulaient en un point précis pour laisser place à des fantasmes tous plus fous les uns que les autres. Un paroxysme de la folie, dans une louche de bonheur. Le kiff. Total. Je me rendis alors compte que je ne possédais pas la plus élémentaires des tenues, ce costard un peu singulier, mélange clownesque et mystérieux qui faisait de moi un personnage amusant et puissant. Non, j’étais dénudé de tout sens positif, si ce monde avait encore un sens, ce dont je doutais amèrement. Effectivement, un somptueux slip rayé de bandes noires et blanches façon arbitre de football de l’ancienne génération cachait mon organe masculin, et un nœud de papillon bouclait mon cou, comme une misérable feuille de vigne vierge devant l’extravagance des pénis romains du premier siècle avant Jésus Christ. Je faillis prendre peur, jusqu’à ce que je me rende compte que mes tongs brésiliennes et mon chapeau de pseudo-magicien rendaient toujours un minimum de classe, ce dont je ne pouvais guère me passer…

Quelques playmobils bien affut jouaient à cache-cache dans les forêts indiennes, celles où les méchants cowboys voguaient à dos d’âne, prêchant leur bonne parole. Oui, j’avais eu la même enfance que tous les autres, à tripper sur de saugrenues mais sympathiques figurine, essayant de lier les diverses collections que je n’avais pu remplir entièrement du fait de leur cout significatif. Lorsqu’amazoniens, cowboys, et policiers se mêlaient dans une seule et même histoire, il y avait toujours du piquant. Les boy’s m’attrapèrent par la cheville et m’emmenèrent visiter leur immense ville, qui d’heure en heure se modulait, pour ne plus ressembler à rien d’autre que ce qu’elle était devenu, et dont on ne pouvait trouver aucun modèle dans le passé. Je descendais quelques marches d’un immeuble et découvrait un impressionnant panorama, du haut d’un étage dont je ne préférais pas savoir le nombre d’étage qui modelait sa structure. Je me tournai, mes quelques personnages aux bras droits et aux jambes bloquées – ce qui les rendait plus amusant dans leur démarche, se détachant d’un côté, puis de l’autre afin de relever les pieds, et d’exécuter une minutieuse mais risible rotation – toujours collées à mes chevilles, et découvrait, dans les ruelles sous-jacentes, un brouhaha incessant dont je ne pouvais que me satisfaire : ça allait se fritter. J’aurais pris, avec plaisir, mon petit grain de sel pour venir pimenter les charmes du combat – ce qui en soit est totalement dénudé de sens, le sel ne pimente guère ce que le piment sale, de manière générale, j’en suis arrivé à la simple conclusion qu’il n’y avait rien – mais les partis étaient déjà fondés tout naturellement, comme à chaque fois. L’humeur peut-être. Ou l’antipodisme de deux comportements. Je découvris plusieurs autres voyageurs qui tout comme moi, épiaient avec intérêt la scène, qui allait tomber dans un dantesque que j’appréciais. La tension s’emballa, les immeubles se scindèrent en différentes pièces de Légo – vous savez, les six points, les mastocs, celles qu’on adore pour faire de grands pans de murs – et nous tombâmes dans les abysses de l’enfer.

Peu importait. Je remuai mes lèvres dans des mots incompréhensibles, plaçai mes mains devant moi, et je continuai inéluctablement de tomber. Se matérialisa dans un semblant de magie, ce qui n’en était absolument rien, une carte de la taille d’un grand tapis de chambre, sur laquelle je planais, allant à toute vitesse. Sur la carte, un numéro.


¤ Salut mon p’tit ! ¤


Le Premier de tous, le Petit, oui, avec mon humour fringant. L’Atout survola la zone, et, alors que je me rapprochais avec célérité des deux combattants, moi et mon slips arbitral, nous vîmes six mégaphones sortir des quatre coins des hauts immeubles, et crier de pleine voix, quelque chose qui me sembla familier.


¤ On attendait l’arbitre ! Le voila ! El Mago pour vous servir Messieurs, vous les règles de notre éthique. ¤


Je m’offusquai si tardivement qu’il était maintenant possible que chacun m’ait repéré, et que d’oreilles attentives, l’on puisse m’entendre. Je m’arrêtai à quelques mètres du sol, séparant les deux participants, qui ne m’avaient guère attendu pour commencer une lutte orale digne des plus grands. Les mots fusaient, et mon arrivée forcée, bien indépendante de ma volonté, ne fit que couper leur élan. Cependant, mon slip et moi, étions débordés par les évènements, et finalement le délire m’obligeait à porter une coiffe que je n’avais aucunement prévu d’avoir. Sur mon visage, un certain scepticisme quant à mes compétences arbitrales se dessina, et puis je levai les bras vers les six mégaphones qui venaient de m’éclabousser d’une merde innommable.


¤ C’est abject ! Depuis y a-t-il une éthique dans ce monde ? Là où tout est régi par le fantasme, continuons de jouir de nos pensées les plus malsaines ! ¤


Je ne savais pas vraiment à qui je m’adressais, puisque des tous mes interlocuteurs électroniques, aucun n’était encore réellement présents… Pourtant, le ton que j’avais inconsciemment pris, demandait l’ouverture d’une lutte avec passion et sans retenue. Je préparais quelques tours rapidement, sans savoir vraiment si on s’en prendrait plus à moi qu’à son adversaire direct.

Mon slip rayé et moi, nous étions dans une belle merde, tient.


¤ M’enfin, puisqu’il en est ainsi… Faisons-nous plaisir ! ¤
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Geriko
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeSam 20 Déc - 7:01

Un souffle de tempête semblait balayer les lieux tant le haussement des forces en présence se faisait écrasant. La seule pression qu'exerçaient leurs puissances respectives provoquait une accentuation soudaine des effets gravitationnels, ne manquant pas de clouer au sol plus d'un des badauds attirés par l'animation qui semblait avoir lieu ici. C'était en ces lieux que se situerait l'oeil du cyclone. Pris d'un mouvement de panique de par la sensation angoissante et oppressante qui les dominait comme un prédateur abstrait, ceux qui le pouvaient encore reculèrent promptement pour échapper, ne fût-ce que de manière minime, à cette emprise écrasante dont ils étaient victimes. Bousculés par ceux capables de se mouvoir, les spectateurs en présence que la violence des énergies tétanisait littéralement fûrent eux aussi reculés quelque peu par le mouvement de foule général, qui leur permit de pouvoir s'extraire de ce tumulte ésotérique. C'était non seulement par appréhension quand au poids invisible en présence, mais aussi par crainte de subir les dommages collatéraux du combat qu'ils s'étaient éloignés autant que possible, agrandissant par la même occasion le cercle fermé qui accueillait les deux acteurs de la joute dantesque qui s'annonçait en ces lieux. Il n'y avait pas à dire, cette nouvelle hausse de pesanteur accablante dans l'atmosphère révélait toute la portée des pouvoirs sommeillait au creux du corps malingre de cet étrange personnage. Qu'est-ce qu'il avait bien pû faire à cette jeune fille? Et pourquoi s'était-elle gamellée aussitôt qu'il lui avait lâché la main? Méfiance et prudence étaient de rigueur pour le Dragon, qui n'avait de cesse de porter un regard noir scrutateur sur son adversaire, comme s'il tentait de percer les mystères l'entourant d'un simple coup d'oeil.

Déjà que d'ordinaire, Dreamland était qualifiable de bordel innomable, il allait sans dire que tous les bouleversement qui s'enchaînaient consécutivement en ce même lieu tenaient d'un chaos impossible, qui atteignait le summum de l'anarchie et de la zizanie sous ses propres yeux. Voilà une cité bien incongrue. Delirium City. Il s'efforça de prendre note de ce nom dans un recoin de sa mémoire, afin de pouvoir faire en sorte de ne jamais plus mettre les lieux ici; l'endroit était un peu trop déjanté pour lui, dont le tempérament était loin de coincider avec l'ambiance de douce folie qui régnait ici. Bien trop fantasque et excentrique à son goût. Néanmoins, en dépit du peu de confort qu'il trouvait ici, il était tout de même parvenu à mettre la main sur un adversaire de valeur qu'il n'aurait certainement pas croisé en d'autres circonstances. À en juger par son attitude, ce type ne devait certainement pas fréquenter les mêmes domaines oniriques que lui. Quoi qu'il en soit, il devait profiter de l'occasion de faire face à un énergumène de cet acabit, car en voir d'aussi puissants ne serait certainement pas monnaie courante, pour le moment tout du moins. Faisant crisser doucement ses articulations tandis qu'il toisait avec austérité son vis-à-vis, il laissa à celui-ci le loisir de se présenter, puisque cela semblait le satisfaire. Le nom qu'il lui offrit ne lui évoqua de toute manière rien du tout. Peu importe, quel qu'il soit, l'étudiant comptait bien le mettre à mal, si ce n'est le terrasser. Néanmoins, au vu de son propre pouvoir et du potentiel que son adversaire laissait émaner, auparavant comme maintenant alors qu'il déclenchait son pouvoir, il ne pouvait que trop douter de sa victoire. Néanmoins, il escomptait bien triompher, et n'hésiterait pas à puiser au plus profond de ses ressources afin d'y parvenir. Ce gars semblait tout disposé à faire dans le tape à l'oeil, à exhiber de la sorte sa puissance. Aussi, le Dragon décida de ne pas être en reste, et laissa son aura émaner à son tour. Les volutes du halo suivant le contours de sa silhouette se faisait irrégulières et excessivement puissantes au niveau de son bras, ou la quantité comme la forme n'avaient strictement plus la moindre similitude. L'intensité de la puissance se dégageant de son membre transcendé était totalement ahurissante...

Alors que son adversaire se précipitait sur lui, il se voyait plongé dans une sorte d'état second, empreint de toute l'adrénaline qui parcourait son corps comme une drogue douce. Se focalisant sur son adversaire dans cette joute qui s'annonçait d'ores et déjà épique, il ne prit pas la peine de considérer la venue d'un individu qui se présenta, ou fût présenté, peu importe, à la manière d'un arbitre. N'y prêtant aucune attention, totalement de marbre, il ne le vit qu'à la manière d'un obstacle, un élément du décor à éviter dans leur lutte. Aussi, son adversaire se ruant sur lui, il fit totalement abstraction des présences charnelles qui les encerclaient, les considérant ni plus ni moins que comme des éléments du décor. C'est avec une aisance indiscutable et on ne peut plus fulgurante qu'il bondit de côté pour éviter sans plus attendre la charge qui lui était destinée, ne manquant pas de chercher à rendre la monnaie de sa pièce à son assaillant; l'aura exhalée par son bras se modela sous la forme d'un dragon spectral, mais bel et bien tangible, qui entreprit à son tour de frapper l'adversaire de plein fouet en un assaut direct surpuissant.

« Avorton? Nous allons voir si ce surnom ne te va pas mieux qu'à moi... »
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeLun 22 Déc - 13:50

Ce combat s’annonçait mortellement ennuyeux, comme tous les autres d’ailleurs. En réalité, Y. n’aimait pas être spectatrice. Elle trouvait ça totalement nul. L’action, l’attaque, c’était ça le plus amusant! Enfin, ce n’était pas l’avis de µ, qui adorait regarder... Deux personnalités bien différentes, opposées même.

« Hin hin hin...Le bébé dragon...J'ai vraiment trop de chance...Bien...Ravaler mon arrogance...Dans ce cas, je vais te dire une dernière chose avant de te renvoyer dans ton lit...Je suis...Griffith...Griffith Grey... »

Son rire était diabolique, saisissant. A vous glacer le sang. Ça lui offrait une sorte de classe naturelle très appréciable, une position de domination. Mr String, qui s’avérait justement s’appeler Griffith, tendit son bras parallèlement au sol, pointé devant son adversaire un boxer. Une sensation étrange atteignit alors les personnes autour. La même sensation que quand Griffith avait aidé la jeune fille à se relever, mais en plus fort. Plusieurs personnes se virent plaqués au sol. Certains, néanmoins, ne semblaient ressentir ces effets. Il y avait Griffith lui même, son adversaire qu’il avait appelé « Bébé dragon », l’homme en boxer-chemise de tout à l’heure, Y. qui ne ressentait pas la plupart des attaques atteignant l’organisme étant donné qu’organisme elle n’avait pas, et la jeune µ. Serait-ce grâce à ce contact qu’elle avait eu avec Griffith auparavant ? Il sourit, retenant fermement son bras avec sa main gauche.
Des hauts parleurs sortirent des coins des immeubles alentours.


« Qu’est-ce que c’est encore que ce pouvoir...« soupira Y., concentrée à tout analyser, et sans bien même remarquer Aladin qui arrivait en tapis volant, armé d’un slip rayé et d’un haut de forme. Plutôt étrange, le génie n’était pas là. Les hauts parleurs commencèrent à présenter ce nouveau personnage tandis que µ sourit, ravie du show qui se donnait cette nuit à Delirium City.

¤ On attendait l’arbitre ! Le voila ! El Mago pour vous servir Messieurs, vous les règles de notre éthique. ¤


C’était là une version bien étrange d’Aladin.. Son tapis volant était une carte de tarot, il avait un haut de forme et un slip rayé, il se faisait nommer arbitre, tandis que tout comme les autres, sa tenue était ridicule. Petit plus néanmoins, il avait des tongs et un nœud papillon. Quoi que..est-ce vraiment un plus..?
Il s’énerva contre les hauts parleurs qui l’avaient annoncé en leur criant qu’il n’y avait pas d’éthique au Dream Land, et en conclu par


« Continuons de jouir de nos pensées les plus malsaines ! »

Voilà qui était dit. Encore un rigolo, µ était parfaitement heureuse. Contrairement à sa poupée, Y. , µ nageait dans le bonheur comme un poisson dans l’eau. Elle avait dix-neuf ans, et après tout, elle rêvait. Et quel rêve ! Se retrouver seule femme au milieu d’une rimbambelle d’hommes en sous vêtements, tous plus forts les uns que les autres... Non, ce n’était pas Dream Land, c’était le paradis !
µ sentit une chaleur... Comme si.. Un radiateur s’approchait d’elle..elle se retourna et ne vit personne qui avait l’air d’être de ce genre, en revanche elle remarqua une transformation dans le paysage : Les briques de legos qui constituaient la majeur partie de la ville semblaient encore se modifier et d’immenses gradins apparurent, bondés, de tous les côtés.


« Chouette ! » se dit la jeune femme en se précipitant dans ce qui semblait le coin V.I.P.
Ravie de sa nouvelle place elle brandit une main en plastique immense sur laquelle était écrit : « Allez! Allez! Tu vas y arriver! »
Bizarrement il n’y avait pas de nom dessus. Baah. C’était pas une mauvaise chose, elle ne savait pas du tout qui encourager.
Peut-être Griffith, il avait l’air plutôt doué comme type.. Et habitué de Delirium City, oh ça oui. Le seul hic était qu’il était un peu trop concentré.. On était quand même au Dream Land ! Le monde du rêve ! Il faudrait penser à relâcher un tout petit peu la pression..

D’ailleurs, toujours bien attentif, il semblait se crisper, et tout le monde retînt son souffle pour voir ce qu’il allait tenter. Il poussa un hurlement effroyable, tel un animal enragé, un fou, tandis que son bras devenait noir, une faux noire. C’était incroyable. L’homme bondit, s’élança sur son adversaire, brandissant son arme, qui n’était finalement autre que son bras transformé, semblant ne lui laisser aucun échappatoire. Il continua son speech toujours en souriant, sur de vaincre ce « Bébé Dragon »


"Je suis celui qui apporte le malheur!!! Je suis le XIII!!! Retient bien ce nom voyageur, car il appartient à celui qui va te flanquer une dérouillée! »
L’autre bondit de côté, tentant de rendre la pareille au XIII. Son bras se changea lui aussi, mais en dragon cette fois ci, ou quelque chose qui semblait l’être.

« Qu’est-ce qu’ils ont tous avec leurs bras... » pensa µ, un peu fort, tandis que sa poupée soupirait une fois de plus à l’inexistante intelligence de ses paroles et pensées.
« Moi je préfères ma mignonne petite poupée, hein Y. ? »

« RRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! » répondit la mignonne petite poupée avant de s’éloigner le plus possible de sa folle maîtresse.
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Heine
Onishi
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeVen 2 Jan - 17:10

[Car il faut bien commencer quelque pas =9]



"Pouf !"


Tel est le bruit d’arrivé dans DreamLand, chose normal que l’on a vite fait de s’accoutumer. La seule chose s’en doute qui surprend, surtout pour notre protagoniste du moment, et s’en doute le fait d’être apparut à dix kilomètre au dessus. Haine n’eut même pas le temps de s’en rendre compte qu’il tomba sous la loi de Newton dans un cri de surprise. Il ne fallut pas beaucoup de temps à Onishi pour comprendre sa situation : dix kilomètres au dessus du sol, la loi de l’apesanteur et de chute qui multiplié sa vitesse, le sol en béton en dessous, une mort affreuse en perspective quoi. Bref, Il haussa les épaules, attrapa son flingue blanc et tira dans les airs. Un petit ange blanc apparut soudainement, cherchant sans maître du regard étonné, vu l’endroit, avant d’entendre.

"RATTRAPE-MOI CRÉTIN !! VITE !"

Le temps que l’ange capte le message, il était trop tard, Haine tomba de tout son plat sur… ou plutôt dans une piscine de sirop bien épais à la fraise qui apparut soudainement dans ce monde loufoque. Bien qu’Oni aimait la fraise, là c’était écœurant, n plus de collé comme pas possible. Avec difficulté et tout en maudissant son invocation il réussi à s’extirper de son eau rosé et tenta un nettoyage sans succès. Ce fut un nain vêtu comme dans les compte pour enfant, avec le pantalon en moins, qui l’arrosait avec un jet d’eau qui le propulsa en arrière ; Haine voulut l’étrangler mais il était déjà partie en courant les fesses à l’air. Enfin bon, le principal c’est qu’il collait plus, quoique le parfum « brise fraisier » lui collé encore à la peau…
Haine se releva, et voulut mettre ses mains dans les poches, poches qu’il ne trouva pas, il regarda alors pour la première fois sa tenu et resta sur le cul. Il était vêtu d’un caleçon d’un horrible violet à carreau vert, mais ça encore ce n’est pas le pire, le pire c’était le magnifique Betty Boop stripteaseuse autour d’un barre avec un « I am Gay » en dessous qui illustrait l’habit… bon à par ça, il portait une large ceinture qui portait ses armes et un kéfié rose bonbon fluo autour du cou. Remarquant qu’il n’avait pas ses bandages autour de la nuque, il serra son foulard et scruta les lieux du regard.
Des bâtiments bariolés qui se déplacé comme des voitures, ou bien s’envoler ou disparaissait, rapetisser, bref du n’importe quoi ; les habitants plus bizarre les un que les autres, tous disproportionné donné des résulta à la fois drôle et rigolo, un vrai petit bordel sans putes en somme. Haine s’avança un peu et se prit soudainement un panneau ambulant sur la gueule, se frottant le nez, il releva la tête et regarda la pancarte.

"Irasshaimase Délirium City !!!"


Mon dieu ! Mais où était-il ? Il regarda les passant, certain était à peu prêt habillé comme lui, des voyageurs en plus…
Voyant le regard incrédule de son maître le petit ange arriva pour répondre aux questions qu’il pensait.

"Là c’est où vont les voyageurs quand il s’endorme bourré, Haine-sama.
- Ah ! C’est donc ça…
- Alala ! Ce n’est pas bien du tout ça, en plus vous êtes mineur dans votre pays non, vous n’avez pas honte ?"


Ça y est, le donneur de leçon se déclencha, c’est bien un truc que notre voyageur détesté chez ce marmot, en plus le mal de crâne de l’après beuverie se pointé, aie aie aie ! Il avait l’impression qu’un troupeau de mammouths bleu à pois rose dansé du disco dans son crâne… même si ceux-ci dansait vraiment à quelque mètre de lui.
Enfin nuit, c’était le matin… il devait être dix, onze heure là, à Tokyo, il a fait une belle grande nuit blanche. Tient, pourquoi déjà ? Ah oui ! On fêtait l’anniversaire d’un ami. Bien sur on le força à boire, lui qui ne tenait pas du tout l’alcool… Arf ! Oni n’arrivait plus à se souvenir de la soirée et rien que de penser à ce qu’il avait pu faire, il tressaillit, et puis… où il va se réveiller cette fois ?... bref valait mieux pas y penser
L’ange continué son petit monologue de chose à pas faire, s’il continué à citer toute les conneries qu’à faire Haine dans sa vie, il allait y passer la nuit. Agacé, il pointa « Life » vers Tenshi.

"LA FERME ENFOIRÉE !! J’ai mal à la tête…
- A bah oui, quand en bois !
- Je pense qu’une invoc’ même pas capable de rattraper son maître quand il se casse la gueule n’a pas son mot à dire..."


Grand silence, le petit ange se sentait moins à laisse.

"Mais…"
"PAN !"


Même pas le temps de s’expliquer, le voyageur tira et l’invocation disparut aussi vite qu’elle était venu.
Bon maintenant, que faire dans ce monde de fous… tient du bruit et des cris. Curieux comme pas deux et sans crainte, Cheveux blanc se dirigea vers un amas de gens regroupant voyageur et créature onirique. Après quelques « pousse-toi de là », il arriva à se frayer un chemin pour voir ce qu’il se passait. Tient un combat débuté ! Chouette un truc marrant à regarder !
Les deux combattants se faisaient face, libérant soudainement le aura tel de lions rugissant pour s’effrayer mutuellement avant de donner l’assaut. Tout le monde, soudainement se retrouva cloué au sol, tous ? Non… Haine resta debout, fixant les gens d’un air étonné, il regarda en l’air, sur les côté, regarda le rond…

"Euh… Un truc va nous tomber à la gueule ? Pourquoi vous vous couchez comme ça tous ? O_o…. Tient il fait lourd, c'est horrible !… il va pleuvoir ? Il n’y a pas un nuage… Arf! Chaud =_=..."

Haine bailla, se frotta machinalement et décida de rejoindre le beau monde en s’asseyant par terre, fixant la scène qui commença « arbitré » par un drôle d’énergumène. Ils avaient de la chance de s’amuser comme ça c’est deux là… par ce que être spectateur…
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Seigneur Cauchemar



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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitimeDim 4 Jan - 19:53

---Intervention Divine---

Suite au fait que son tour ait été attendu pendant 5j sans qu'il ne post, et sans poster d'absence, Griffith est désormais compté comme réveillé et n'est plus à prendre en compte dans le topic. L'ordre des tours devient donc le suivant

-Canicule
-Naoli
-Geriko

-Haine

Canicule a à partir d'aujourd'hui, et de ce post, 5j pour poster avant d'être à son tour compté comme réveillé.

Bonne continuation à vous

---Fin de l'intervention---
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits caleçons...   Maman les p'tits caleçons... Icon_minitime

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